Choisissons le rail: maintenant!
CHANGER NOS MODES DE DEPLACEMENTS EST VITAL
Actuellement, la consommation énergétique au niveau de la planète est composée de pétrole (35 %), de charbon (23 %) et de gaz naturel (21%). Dix des pays les plus riches consomment près de 80 % de l’énergie produite dans le monde.
Un changement des modes de consommation, principalement dans nos pays de l’hémisphère nord, est indispensable. Car aucune source d’énergie alternative ne serait capable de suppléer l’actuelle demande. Pourtant, le choix d’une réduction de la consommation est pratiquement exclu du débat officiel lorsqu’il s’agit de trouver des moyens de diminuer la pollution atmosphérique.
Le premier pas en ce sens doit être un investissement massif dans le transport public, outre les politiques de rationalisation, le débat sur le gaspillage et l’économie d’énergie, ainsi que l’application de la diversité de sources alternatives et vraiment renouvelables.
Toutefois, depuis les années 20, après la Première guerre mondiale, la phase du capitalisme connue sous le nom de « fordisme » se met en place, basée sur la toute-puissante industrie automobile créée par Henry Ford, avec des liens étroits avec le secteur pétrolier. « L’humanité de l’ère industrielle sacrifie du temps, de l’espace, des richesses naturelles et, parfois, les propres vies à ces machines auxquelles les publicitaires attribuent des vertus magiques », décrit le journaliste Antonio Luiz Costa, de la revue Carta Capital.
En 1973, les voitures étaient responsables de 42 % des émissions de gaz carbonique. Ce pourcentage est passé à 58 % en 2000 et la tendance à l’augmentation est toujours présente. Les analystes estiment que, dans 25 ans, la demande mondiale en pétrole, en gaz naturel et en charbon connaîtra une augmentation de 80 %. L’organisation mondiale de la Santé nous informe que 1,2 million de personnes par an meurent sur les routes et que 50 millions de personnes par an souffrent d’incapacité à cause des accidents de la route. Aux Etats-Unis, les accidents de la route sont la principale cause de décès de personnes avant l'âge de 44 ans. Dans ce pays, les voitures occupent 43 % de l’espace des villes, soit 33 % dans les rues et 10 % dans les parkings, et il y a 770 voitures pour 1 000 personnes.
En Suisse, on compte près de 520 voitures pour 1000 habitants, ce qui nous classe dans les premiers rangs au niveau européen. C'est une situation qu'il faut changer rapidement, car 43% des émissions de CO2 de la Suisse proviennent du trafic routier.
Entre 2000 et 2005, les coûts externes engendrés par le trafic motorisé ont augmenté de 25%.
Alors que le réseau routier s'est accru ces dernières décennies, le réseau ferrovière ne s'est guère étendu. Pourquoi?
Alors que les investissements dans le rail et dans la route étaient pratiquement équivalents dans les années 50, dans les années 80 déjà, la route reçoit cinq fois plus et cette tendance ne cesse de s'amplifier.
L'initiative "Pour les transports publics" demande que les revenus des taxes sur les carburants soient distribués à parts égales entre la route et le rail.
L'initiative permets d'injecter chaque année 800 millions supplémentaires.
De quoi assurer un bon réseau de trains, trams et bus pour les passagers et permettre le transfer des marchandises sur le rail.
Pour en savoir plus, cliquer
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Par erica-hennequin, le 03/07/2009 à 17h23
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