Erica Hennequin

"Politique et Cie"

Soi-disant contre la vie chère ...

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LE CASSIS DE DIJON A UN GOÛT AMER!
Voici l'appel à signer le référendum contre le principe du Cassis de Dijon, paru dans la presse locale, le 17 septembre.

Le principe du Cassis de Dijon, récemment intégré à la loi suisse sur les entraves techniques au commerce, prévoit de pouvoir importer en Suisse toute marchandise autorisée à la vente dans n'importe quel Etat de l'Union européenne, dès lors qu'elle répond aux normes en vigueur dans ce pays. Ainsi, des appareils ne respectant pas les normes suisses en termes de consommation d'énergie ou des produits agricoles ne remplissant pas les exigences de qualité suisses pourront être offerts – moins chers certainement – aux consommateurs de notre pays.

Un exemple intéressant. Un sirop en Suisse doit contenir au moins 30% de jus de fruits. Dans les pays de l'UE, 10% suffisent. Il n'est pas étonnant alors que le sirop européen soit moins cher, puisque théoriquement, on peut y ajouter trois fois plus d'eau !
Le principe du Cassis de Dijon mettra en difficulté l'agriculture et l'industrie suisses. Les lois de certains pays européens sont moins exigeantes que nos normes, notamment dans les secteurs non réglementés par l'Union européenne. Cela permet à ces pays de produire et d’exporter des produits à moindre coût. Ces produits créeront, sur le marché suisse, une situation de dumping écologique et social.

Pour faire face à cette concurrence, notre agriculture et notre industrie seraient légitimées à réclamer un affaiblissement des normes nationales, donc de la qualité des produits. C'est ce que nous ne voulons pas!

Nous ne sommes pas seulement des consommateurs passifs. Nous sommes aussi des consomm'acteurs, des producteurs et des travailleurs. Nous ne voulons pas démanteler le système de normes que nous avons choisi ces trente dernières années, nous ne voulons pas que nos producteurs subissent la concurrence inégale des produits avec des normes moins exigeantes et nous ne voulons pas que nos employeurs baissent nos salaires comme mesure de survie pour pouvoir faire face à la concurrence de produits importés.

Nous optons pour la Souveraineté alimentaire c'est-à-dire le droit de choisir ce que nous voulons produire et ce que nous voulons consommer, de préférence des produits locaux.

Il faut donc refuser le diktat du Cassis de Dijon et soutenir le référendum.

10.09.09/eh




Par erica-hennequin, le 17/09/2009 à 17h57


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